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Révocation des SE des mairies d’Adjarra et de Toucountouna : Voici les vraies raisons selon le gouvernement

  • Photo du rédacteur: Le Nationaliste
    Le Nationaliste
  • il y a 22 heures
  • 3 min de lecture

  (Alerte maximale aux autres cas tapis dans l’ombre)





Les Secrétaires exécutives des mairies d’Adjarra et de Toucountouna, sont révoquées de leur fonction. Elles ne sont plus compétentes pour exercer leurs missions. C’est le conseil des ministres de ce mercredi 14 mai 2025 qui l’a officiellement fait savoir et a dévoilé les vrais motifs de leur révocation.

 

Le gouvernement du président Patrice Talon, engagé dans sa lutte inlassable contre la corruption au Bénin depuis le 6 avril 2016, ne donne aucun territoire de gouvernance aux vieux démons de la gabegie et de la malversation financière. En effet, selon le communiqué du conseil en date de ce mercredi, il est reproché à la première, celle de la mairie d’Adjarra d’avoir organisé avec le Directeur du développement local et de la planification, la surfacturation du coût de deux prestations au profit de la commune pour un montant total Toute taxe confondue (Ttc) de trois millions (3.000.000) FCFA, en vue de percevoir une commission d’un montant d’un million (1.000.000) FCFA dont huit cent mille (800.000) FCFA ont été effectivement versés par le prestataire. De plus, les modalités de répartition de cette commission ont été à la base d’une profonde discorde entre la Secrétaire exécutive et ledit directeur au point d’envenimer leur collaboration. La supercherie a été dénoncée à la faveur d’une mission de l’Inspection générale des finances (IGF), effectuée courant décembre 2024 à la mairie d’Adjarra.

 

L’ouragan emportant la SE de Toucountouna !


Toujours aux dires du même communiqué du conseil des ministres, à la seconde, celle de la mairie de Toucountouna, il est mis à sa charge des faits de complicité de manipulation de document administratif et de malversations financières, dans le cadre du voyage d’une délégation de ladite commune sur la Belgique, courant juillet 2024.

 

Ici, la délibération du Conseil communal autorisant le déplacement ne mentionne guère que l’incidence financière qui en découle est imputable au budget de la commune. Elle alors qu’elle a donc fait l’objet d’un arrêté d’approbation du préfet de l’Atacora en l’état. C’est alors par «la suite que la Secrétaire exécutive a organisé la manipulation dudit arrêté pour y introduire un article mettant les frais du voyage à la charge du budget communal», révèle le conseil des ministres.  Le conseil a de plus précisé que cela a permis de débloquer dans un premier temps un montant de six cent deux mille (602.000) FCFA qui a servi à payer des dépenses non éligibles au budget communal. Il s’agit, martèle le gouvernement, des frais d’établissement de pièces administratives et d’hébergement des membres de la délégation à Cotonou à l’occasion de l’établissement de ces documents. Il poursuit et confie que c’est lors du traitement du mandat d’un montant de neuf cent quatre-vingt-quinze mille (995.000) FCFA dans un second temps, destiné à couvrir les frais de mission des membres de la délégation, que la Trésorerie communale s’est aperçue de la falsification du document.

 

Aussi, le communiqué du conseil justifie-t-il que la Secrétaire exécutive, ordonnateur du budget de cette collectivité territoriale, n’a pas cru devoir reverser dans les caisses de la commune les fonds frauduleusement décaissés jusqu’à la date de la mission de la Cellule de suivi et de contrôle de la gestion des communes, les 28 et 31 mars 2025. Et ceci suite à la mise en demeure par le préfet territorialement compétent.

 

Le Conseil a donc décidé après étude et analyse profonde des deux dossiers de prononcer la révocation des mises en cause et instruit les ministres concernés à l’effet de faire prendre les sanctions appropriées à l’encontre de tous les agents impliqués dans ces malversations, sans préjudice des poursuites judiciaires dont ils doivent faire l’objet autant que le prestataire. Comme quoi  pour lui, dans un cas comme dans l’autre, ces faits sont constitutifs de manquements graves au devoir et contreviennent aux intérêts des communes.


Une épée qui plane !


A travers ces décisions, on peut en déduire qu’il s’agit sans nul doute d’une alerte maximale que le gouvernement Talon vient une fois encore de lancer à l’endroit des autres indélicats de corruption et de malversation tapis dans l’ombre et qui ne sont pas encore révélés au grand jour. C’est donc clair et limpide que plus rien ne sera plus comme avant en matière de l’orthodoxie financière sous le régime de la rupture au Bénin. D’ailleurs, cela ne devrait aucunement étonner personne, au regard des différentes machines de lutte contre ce fléau dans le pays depuis quelques années.

 

Antonin HOUNGBADJI

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