3è édition de « Coiffure en Plein Air » : l’EACE étend ses actions sociales aux orphelinats

Fidèle à son engagement artistique et social, la section Coiffure de l’Ensemble Artistique et Culturel des Étudiants (EACE) revient cette année avec la troisième édition de son événement phare : « Coiffure en plein air ». Une initiative qui allie passion, formation et générosité.

Loin d’être un simple atelier de démonstration, « Coiffure en plein air » est devenu un rendez-vous annuel attendu aussi bien par les étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi que par les membres de la section coiffure. Chaque année, les jeunes artistes coiffeurs et coiffeuses s’installent sur le campus et offrent gracieusement leurs services à leurs camarades étudiants. Une action qui permet non seulement de renforcer la pratique professionnelle de ces jeunes talents, mais aussi de faire rayonner la section coiffure au sein de l’EACE, tout en mettant en lumière son profond engagement social.

Mais cette édition 2025 se distingue par une ouverture inédite au-delà des murs de l’université. Pour la première fois, la section Coiffure prévoit de porter ses ciseaux et ses peignes dans au moins trois orphelinats du 26 au 31 mai. Objectif : coiffer et tresser gratuitement les enfants de ces maisons sociales. Une démarche pleine d’humanité qui traduit la volonté de l’EACE d’élargir son impact au-delà du cadre académique, artistique et culturel.

C’est Edmond AGUIN, Organisateur Général de la section Coiffure, qui a annoncé cette initiative novatrice. Dans son intervention, il a souligné le caractère social et fédérateur de l’événement, tout en lançant un appel vibrant aux citoyens de bonne volonté : « Nous invitons toutes les personnes désireuses de soutenir cette cause à nous rejoindre. Leur appui, qu’il soit matériel ou moral, nous permettra d’apporter encore plus de sourires et de dignité à ces enfants. »

En combinant apprentissage pratique, valorisation des compétences artistiques et engagement solidaire, « Coiffure en plein air » illustre parfaitement le potentiel transformateur de la culture au service de la société. Une preuve vivante que l’art, au-delà de l’esthétique, peut être un véritable levier d’humanité.

Aristide SETTIN