RDC :Vers la réduction de la masse salariale de la fonction publique et de la défense
- Antonin HOUNGBADJI

- 25 sept.
- 2 min de lecture

La République démocratique du Congo (Rdc), du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo envisage de passer à la baisse, la masse salariale des fonctionnaires de la fonction publique et de la défense. Et pour cause !
Jugée trop lourde par rapport aux recettes fiscales, la masse salariale est au centre des débats, le gouvernement entend la ramener sous les 5 % du PIB. Alors que l’inflation ralentit en Rdc, pouvant signifier une amélioration de la situation économique, les autorités s’alarment de la masse salariale de l’État. En effet, le ministre de l’Économie du pays, Mukoko Samba a prévu de l’initiative. «Des actions courageuses sont nécessaires pour la maîtriser, sinon tout ce que l’État encaisse est absorbé par les salaires, alors que le pays a besoin d’investir dans les infrastructures et de préparer l’avenir», a informé l’argentier national de la RDC. De même la question de la masse salariale reste au cœur des préoccupations aussi avec des partenaires de la Rdc, comme le Fmi et la Banque mondiale. Notons qu’au cours de cette année 2025, certains secteurs ont connu une hausse particulière. Il s’agit notamment de la Défense et de la sécurité. Ainsi, depuis le dernier Q de la même année (mars), les salaires des militaires et des policiers ont été doublés. Une prime de combat a aussi été introduite, informe la même source. Elle poursuit que, ce n’est pas fini : avec les perspectives de nouveaux recrutements, la masse salariale de l’armée devrait encore croître plus rapidement que prévu.
Machine pour inverser la tendance
Pour inverser la tendance, ou pour contenir cette hausse, l’Inspection des Forces armées doit lancer un audit des effectifs, notamment dans les zones qui ne sont pas directement concernées par les opérations militaires. Mais il faut aller au-delà. Comme quoi, le défi ne s’arrête pas à l’armée. Ainsi, du côté de la fonction publique, un effort important a déjà été réalisé. En juin 2023, l’État comptait plus de 1,4 million d’agents. Ils sont aujourd’hui 795 000, selon le ministère de la Fonction publique, après un processus d'assainissement.
Début de ce mois de septembre, les ministères du Budget et de la Fonction publique, ont étroitement travaillé ensemble pour harmoniser les priorités et préparer une nouvelle politique salariale. Cette nouvelle dynamique doit être disponible avant la fin de l’année. C’est dire donc que l’objectif affiché est clair. Celui de contenir la masse salariale, estimée à 4,8 % du Pib en 2025, en dessous du seuil de 5 % à moyen terme. Et à plus long terme, les autorités veulent ramener ce ratio de 4,4 % du PIB en 2024 à environ 4,1 % d’ici 2030. Le gouvernement veut renforcer la relance économique, peu après l’annonce du ralentissement de l’inflation.
Pour la première fois depuis quatre ans, le pays devrait terminer l’année avec un taux en dessous de 10 %. Selon les statistiques officielles, il est attendu à 7,8 %. Une tendance jugée satisfaisante, portée aussi par la stabilité du taux de change.
Vivement que cette décision n’entraine pas la colère des agents de l’Etat concernés pour provoque d’autres crises pour un pays qui est sous tension depuis peu.
Antonin HOUNGBADJI

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