Processus électoral à la FNEB : la Liste Relance dénonce une tentative d’exclusion

La tension monte dans le milieu universitaire à la veille des élections pour le renouvellement du Bureau Exécutif Fédéral (BEF). Dans un communiqué rendu public, la Liste Relance affirme avoir été victime de manœuvres discriminatoires et d’une tentative d’exclusion orchestrée par la Commission Électorale Fédérale Autonome (CEFA), avec, selon elle, la complicité du Conseil Central.

Selon le chronogramme électoral, la régularisation des dossiers de candidatures devait se tenir le jeudi 28 août 2025 de 9h à 16h. La Liste Relance indique s’être présentée à la CEFA à 14h50, soit plus d’une heure avant la clôture, et avoir reçu les fiches nécessaires pour finaliser son dossier. Mais alors que la procédure était en cours, la commission aurait brusquement décidé de vider la salle sans permettre aux mandants de terminer leur dépôt.

Pour les responsables de la liste, cette décision « incompréhensible et injustifiable » s’apparente à un sabotage électoral visant à écarter arbitrairement une liste jugée compétitive. « Lorsqu’une heure de clôture sonne, il est d’usage universel d’interdire l’accès aux retardataires, mais jamais de chasser ceux qui sont déjà présents et en règle », souligne le communiqué, dénonçant une atteinte grave aux principes démocratiques dans l’espace estudiantin.

Face à cette situation, la Liste Relance dit avoir fait appel à un huissier de justice pour constater les irrégularités et annonce qu’un rapport officiel sera transmis aux autorités compétentes. Elle réaffirme par ailleurs sa détermination à défendre « la transparence, la vérité des urnes et l’intérêt supérieur de la communauté universitaire », malgré les tentatives d’exclusion qu’elle dénonce.

Cette sortie intervient dans un contexte où les acteurs de la vie estudiantine appellent à des élections apaisées, transparentes et inclusives. La CEFA et le Conseil Central n’ont pas encore réagi publiquement aux accusations portées contre eux.