Commune d’Abomey : des axes routiers livrés à l’obscurité

Abomey, cité historique et chef-lieu du département du Zou, fait face à un défi grandissant qui vient s’ajouter à la problématique de l’insalubrité : l’insuffisance criarde d’éclairage public sur ses principaux axes routiers. Une situation qui met gravement en péril la sécurité des habitants et des usagers de la route, surtout à la tombée de la nuit.

Certes, des lampadaires existent dans certains quartiers, mais leur nombre reste très limité et inadapté aux besoins actuels. La place Goho, par exemple, bénéficie d’une lumière partielle. Cependant, à partir d’Adja-Gare, en passant par le siège de la CNSS et la direction des impôts, l’obscurité est totale. De même, entre le Centre hospitalier départemental Zou-Collines et la place Goho, ou encore du Carrefour Lègo à la maison des Jeunes, l’insuffisance d’éclairage rend la circulation nocturne dangereuse. Ces zones sombres deviennent des foyers propices aux accidents de la route, mais aussi aux actes criminels.

Pour les filles et fils de Danxomè, ce constat n’est plus une simple observation, mais une véritable inquiétude quotidienne. Le manque de visibilité plonge la ville dans un climat d’insécurité qui compromet aussi bien la quiétude des riverains que le dynamisme économique nocturne.

Face à ce problème, les habitants appellent la municipalité à prendre ses responsabilités. La mise en place de solutions durables et efficaces en matière d’éclairage public est une urgence. Les cadres techniques de la mairie d’Abomey sont ainsi interpellés à agir rapidement pour protéger la population et redonner à la cité des Houégbadjavi un visage nocturne digne de son statut de capitale historique.

Garantir un environnement sûr et lumineux n’est pas un luxe, mais une nécessité vitale pour Abomey. Les autorités locales doivent en faire une priorité, car la sécurité nocturne conditionne la qualité de vie, la mobilité et la prospérité de toute la commune.

Paola BASSA