Cadre de Vie: le Top 50 des villes les plus attractives en Afrique en 2025

Selon l’Oxford Economics Global Cities Index, aucune ville africaine ne figure dans le Top 300 mondial. Seulement, à l’échelle africaine, le Maroc, l’Égypte et l’Afrique du Sud, ont dominé le classement qui fait la part belle aux dimensions économie, capital humain et qualité de vie.

Toujours selon le même indice du cabinet britannique, publié le mardi 20 mai dernier et relayé par ‘’Agence Ecofin’’, la semaine écoulée, le Caire, Port-Louis et Nairobi sont respectivement les villes les plus attractives d’Afrique en 2025. Cette structure britannique évalue les forces et les faiblesses de 1000 villes à travers le monde sur la base de 27 indicateurs répartis en cinq catégories.

L’économie (PIB, diversification économique, croissance de l’emploi, etc.), le capital humain (croissance démographique, nombre d'universités, niveau d'instruction, etc.), la qualité de vie (revenu par habitant, taux de criminalité, nombre de sites récréatifs et culturels, etc.), l’environnement (qualité de l’air, anomalies de températures, émissions de gaz à effets de serre, etc.), et la Gouvernance (stabilité politique, libertés civiles, environnement des affaires, etc.), sont des éléments ayant mis en relief en l’espèce.

Note de 0 à 100 points

De plus, les villes étudiées sont notées sur une échelle de 0 à 100 points pour chaque indicateur. Les notes sont ensuite combinées afin de créer un score pour chaque catégorie, selon les proportions suivantes : économie (30%), capital humain (25%), qualité de vie (25%), environnement (10%) et gouvernance (10%).

La capitale égyptienne (302e rang mondial) réalise ses meilleures performances dans les catégories Capital humain (56e place mondiale) et Économie (171e position mondiale). La capitale mauricienne (338e rang mondial) affiche des scores relativement appréciables dans les catégories Environnement (144e position mondiale) et Gouvernance (160e position mondiale).

Viennent ensuite celle kenyane (381e rang mondial), Accra au Ghana (387e), Alger en Algérie (389e), Casablanca (431e) et Rabat (447e) au Maroc, Johannesburg en Afrique du Sud (457e) et Constantine en Algérie (474e). Gaborone, la capitale du Botswana, occupe le 475e rang mondial et ferme le Top 10 africain.

Les 03 têtes de point du Top 50

Dans le lot, trois pays dominent le Top 50 africain. Il s’agit du Maroc qui y place sept villes (Casablanca, Tanger, Rabat, Fès, Meknès, Marrakech, Agadir) ; de l’Égypte avec 6 villes (Le Caire, Alexandrie, Port-Saïd, Suez, El-Mansourah, Tanta) et de l’Afrique du Sud avec 5 villes (Johannesburg, le Cap, Pretoria, Durban, Bloemfontein). Lire ci-dessous la liste des autres villes du Top 50 des villes les plus attractives en 2025.

Top 50 des villes les plus attractives d’Afrique en 2025

1-Le Caire (302è rang mondial)

2-Port Louis (338è)

3-Nairobi (381è)

4-Accra (387è)

5-Alger (389è)

6-Casablanca (431è)

7-Rabat (447è)

8-Johannesburg (457è)

9-Constantine (474è)

10-Gaborone (475è)

11-Windhoek (487è)

12-Le Cap (506è)

13-Lagos (526è)

14-Tunis (529è)

15-Nouakchott (539è)

16-Kigali (540è)

17-Alexandrie (557è)

18-Conakry (560è)

19-Douala (568è)

20-Oran (578è)

21-Tanger (584è)

22-Sfax (591è)

23-Maputo (592è)

24-Dakar (594è)

25-Mombasa (605è)

26-Lomé (612è)

27-Kumasi (616è)

28-Pretoria (617è)

29-Dar Es Salaam (618è)

30-Port Said (624è)

31-Luanda (627è)

32-Suez (633è)

33-Kampala (639è)

34-Fès (640è)

35-Cotonou (642è)

36-Ouagadougou (643è)

37-Harare (647è)

38-Marrakech (648è)

39-Agadir (656è)

40-Yaoundé (662è)

41-Sousse (672è)

42-Meknès (682è)

43-Praia (694è)

44-Addis Abeba (712è)

45-El-Mansourah (715è)

46-Lusaka (716è)

47-Durban (722è)

48-Tanta (727è)

49-Monrovia (739è)

50-Bloemfontein (742è)

Notons que New York (États-Unis), Londres (Royaume-Uni), Paris (France), San José (États-Unis), Seattle (États-Unis), Melbourne (Australie), Sydney (Australie), Boston (États-Unis), Tokyo (Japon) et San Francisco (États-Unis), sont à l’échelle mondiale, les villes les mieux classées dans l’indice 2025 d’Oxford Economics.

Antonin HOUNGBADJI