BEPC 2025 au Bénin: Top départ des épreuves écrites pour plus de 128 000 candidats

Le coup d’envoi officiel des épreuves écrites du Brevet d’Études du Premier Cycle (Bepc), session de juin 2025, a été donné ce mardi 11 juin au Collège d’Enseignement Général de Gbégamey, à Cotonou. La ministre des Enseignements Secondaires, Techniques et de la Formation Professionnelle, Véronique Tognifodé, a personnellement procédé au lancement en présence d’une importante délégation.

Plus de 128 000 candidats en lice

Au total, 128 848 candidats, dont 49,83 % de filles, prennent part à cette session répartie sur 215 centres d’examen à travers le territoire national. À ces chiffres s’ajoutent six centres spécialisés, implantés dans cinq départements, dédiés aux candidats en situation de handicap. Au CEG Gbégamey, centre symbolique de cette rentrée des examens, 958 candidats dont 497 filles répartis entre les options allemand et espagnol ont entamé les premières épreuves dans une atmosphère sereine et encadrée.

Une organisation rigoureuse et des innovations pédagogiques

Pour assurer un déroulement optimal, les autorités ont mobilisé 8 000 surveillants et 9 000 encadreurs pédagogiques. Selon Armand Natta Kouyema, Directeur des Examens et Concours, cette session s’inscrit dans une logique de réforme visant à renforcer les compétences scientifiques et technologiques des apprenants. Parmi les nouveautés majeures de cette session 2025, on note : La généralisation de l’épreuve de physique-chimie-technologie (PCT) à l’ensemble des candidats ; l’introduction officielle des langues vivantes étrangères, notamment l’allemand et l’espagnol, dans les options proposées.

Appel à la rigueur et à l’éthique

S’adressant aux élèves, aux encadreurs et aux équipes administratives, la ministre Véronique Tognifodé a tenu à saluer les efforts consentis pour garantir une organisation inclusive et rigoureuse : « Tous les dispositifs sont en place. Les programmes sont achevés à temps, les enseignants mobilisés et les élèves bien encadrés. » Elle a rappelé que le Bepc n’est pas un concours, mais un examen de validation des acquis, et a invité les candidats à garder confiance : « Tout élève assidu a les moyens de réussir. » La ministre a également insisté sur la nécessité d’un encadrement éthique, appelant surveillants et responsables de centres à faire preuve de vigilance pour prévenir toute tentative de fraude.

Une année sous le signe de l’accompagnement pédagogique

Cette édition du Bepc se distingue par une dynamique d’encadrement intensifiée. Tout au long de l’année scolaire, neuf revues de performance ont été organisées afin d’identifier les lacunes et d’y remédier efficacement. Une initiative qui reflète la volonté du gouvernement de rehausser le niveau de l’enseignement secondaire et de garantir de meilleurs résultats à l’examen.

Aristide SETTIN